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L’Orgue Merklin de la Basilique Notre-Dame de Liesse

 

Le Grand Orgue de Tribune Joseph Merklin.

 

Notre-Dame de Liesse a une grande histoire, et apparemment l’orgue n’en est pas absent. Les ouvrages les plus
souvent cités sont ceux des abbés Duployé qui restent sans doute les meilleures références éditées sur la
basilique et son histoire.

On y parle d’orgue dès le XYlème siècle et encore au XVIIe. Et en effet, derrière l’orgue actuel, au revers du
tympan du portail principal, on trouve encore la date de 1758 avec un nom difficile à lire.

 

L’ORGUE DE GORLIDOT 1775:

Les archives paroissiales conservent principalement un écusson de tuyau de façade d’orgue en étain. Ce très bel
écusson relevé dit « en galoche» a l’inscription suivante: . .
« JAY ÉTÉ POSÉ SOUS LE REGNE ET PAR LES SOINS DE MONSIEUR DANTENY BACHELIER EN
THEOLOGIE CHANOINE DE LEGLISE DE LAON ET TRESORIEZ DE CETTE CHAPELLE ET FAITE
PAR LOUIS GORLIDOTFACTEUR D’ORGUE A REIMS EN 1775.»

Sur Louis Gorlidot, les renseignements sont parcimonieux :

Il est dit né vers 1735 à Montmirail (51). Ses travaux connus le montrent actif de 1763 à 1805. Tous ses travaux
sont des restaurations ou transferts d’orgues d’un endroit à un autre.

Les traces d’ancrages dans le mur ouest de la basilique de Liesse indiquent un orgue XVIIIe siècle, dont le grand
corps correspondrait assez bien à l’orgue de Gorlidot; pour se faire une idée de l’aspect extérieur, on peut
l’imaginer assez proche du buffet principal de Vigneux Hocquet.

Louis Gorlidot, apparaît donc comme un facteur d’orgues essentiellement local, actif de 1763 à 1805, soit une
bonne quarantaine d’années; Liesse semble même tout à fait excentré dans ses activités qui se limitent à Reims
et à la Marne dans l’état actuel de nos connaissances de ce facteur.

L’essentiel de ses activités se trouvent résumées dans le transfert d’instruments d’un endroit à un autre et en
particulier durant la période révolutionnaire.

En l’absence de dépouillement de documents, il n’est pas pour l’instant possible d’en dire plus sur l’orgue Louis
Gorlidot 1775 de la basilique de Liesse, et peut-être d’autres instruments successifs entre 1775 et 1864 ; en tout
cas, il n’est pas pensable qu’il ne se soit rien passé entre ces deux dates, dans un lieu aussi emblématique.

ENFIN, L’INSTALLATION DE L’ORGUE ACTUEL: MERKLIN-SCHÜTZE 1864 :

Joseph Merklin avait l’habitude de « reprendre » les orgues existants sans laisser leur adresse de destination. En
fait, contrairement à la pratique d’autres facteurs d’orgues, sauf dans les restaurations d’orgues bien sûr, on ne
trouve pas de matériel de récupération dans les orgues de Merklin ; aussi Il est très peu probable qu’on retrouve
un jour quelque part l’orgue qui se trouvait à la basilique au moment de la livraison du nouvel orgue, encore
moins des vestiges de l’orgue de Gorlidot.

On dit que l’orgue de Liesse a été offert par une mécène musicienne, Mme de Valois, information corroborée par
une carte postale qui fait apparaître la date manuscrite de juin 1911, et qui mentionne en légende : « Les grandes
orgues de la Maison Merklin, données en 1864 ». Le programme d’inauguration du 14 avril 1952 (archives
paroisse) rappelle « l’ancien orgue offert par Madame de Valois en 1864 ».

Le cartouche sur le couvercle des claviers indique:

« SOCIETE ANONYME / POUR LA FABRICATION DE GRANDES ORGUES ET HARMONIUMS / PARIS -BRUXELLES.

 

(En dessous:) ÉTABLISSEMENTS / MERKLIN – SCHUTZE

 

L’orgue est signé sur le 1~ do de la trompette du grand orgue: « C Trompette / Grand Orgue E /1864 », et sur
le do de la 2- octave de la « trompette 16 » du même clavier: « C trompette 16 grand orgue 1864 ».

 

D’habitude chez Merklin les indications inscrites sur la tuyauterie donnent la destination; dans ce cas, la
mention  » E  » à Liesse pourrait vouloir dire qu’il s’agit d’un orgue d’exposition conformément à la tradition.
Cette tradition stipule en effet que l’orgue aurait figuré tour à tour à deux expositions successives, l’une à Rouen,
l’autre à Nancy. Les recherches restent à aboutir sur cette question. Les industriels, y compris en matière de
facture d’orgue ne dédaignaient pas participer aux très nombreuses expositions organisées dès les années 1850.
Toutefois en général, ils réservaient les instruments un peu importants aux expositions nationales voire
internationales ou « universelles» ; ces instruments étaient rarement sans destinataires et rejoignaient dès la fin
de la manifestation leur lieu d’implantation définitive.

La concomitance de date sur le matériel et sur la tradition de livraison à Notre-Dame de Liesse, tendrait à
montrer que, comme d’habitude, l’orgue a été livré dès la fin de la dernière exposition.

Cependant il reste un mystère: l’installation de notre orgue sur la tribune de là basilique montre qu’à l’origine
l’orgue n’était pas prévu à cet endroit puisque le buffet a été « forcé» pour pouvoir s’intégrer dans la première
travée.

En 1864, la manufacture a deux ateliers, l’un à Paris, l’autre à Ixelles lès Bruxelles: l’atelier de Paris est, à cette
époque, marqué par Georges Claus (qui ensuite se retrouvera chez A Cavaillé-Coll avant de se mettre à son
compte à Rennes dans les années 1875) et Jean-Baptiste Ghys qui lui aussi se mettra à son compte à Dijon.
L’atelier de Bruxelles est marqué par Pierre Schyven qui reprendra l’atelier belge à son compte puis sous son
nom (voir l’orgue de Vervins). Dans lequel des deux ateliers l’orgue de Notre-Dame de Liesse a-t-il été
confectionné? On pourrait avoir un indice par l’étendue des claviers à 56 notes; en effet, à cette époque la
Maison fabrique ses orgues français à 54 notes de Ut à Fa, alors que les orgues sortis de l’atelier d’Ixelles sont
systématiquement à 56 notes de Ut à Sol. Cependant c’est à cette époque 1864 que s’accomplit le glissement
vers des claviers à 56 notes partout.

LES INTERVENTIONS DEPUIS L’INSTALLATION:

Un orgue reste rarement plus de 30 ans sans intervention, au moins un relevage.

Bien qu’il ait fallu regrouper des renseignements très épars, dont certains restent encore à préciser, Notre-Dame
de Liesse n’échappe pas à la règle. Grâce à des détails comme les porcelaines des boutons de tirages des jeux,
les inscriptions sur les 1er tuyaux des jeux ou des détails de fabrication, ainsi que plusieurs documents, il est
possible de se faire une idée assez précise de l’orgue de 1864 :

Pour l’instant nous sommes en possession de 3 documents essentiels:

1 ° la copie d’un devis de Merklin lui-même datée du 5 janvier 1886 (précieuse communication de M. Dominique
Chailley) pour le relevage et la modification de certains matériels.

2° la recension vers 1935 de Gustave Helbig dans son manuscrit « Monographies des orgues de France» non
publié conservé à La Bibliothèque Nationale.

3° le programme d’inauguration de l’orgue « reconstruit » par P.M. Koenig» 14 avril 1952.

En 1886, l’intervention des ETS MERKLIN & Cie, Paris.

M. Dominique Chailley me communique très aimablement un extrait du « grand livre des commandes des Ets
Merklin & Cie », registre de copies de Devis en sa possession, où pages 212-213 est consigné un devis de
relevage d’un montant de 1500 fr en date du 5 janvier 1886, approuvé par le Conseil de fabrique de la basilique
le 8 février suivant. La mention est ,bien celle d’un « relevage » c’est-à-dire un nettoyage, réglage, réparations
d’usures et accord général en principe sans modification, toutes choses parfaitement normales au bout d’une
vingtaine d’années. Toutefois il y donne des précisions tout à fait intéressantes: Un remplacement systématique
des écrous de réglage de la mécanique de notes qui étaient en « gutta-percha», matière qui, me précise M.
Chailley, était une première forme de caoutchouc végétal qui ne fut d’ailleurs pas utilisée très longtemps dans
l’industrie à cause de son espérance de vie plutôt limitée, d’où aussi l’opération nécessaire à Liesse consistant les
remplacer systématiquement par des écrous de cuir traditionnels.

Pourtant, il existe encore quelques écrous de « gutta-percha », à des endroits non stratégiques et en bien
mauvais état il est vrai. On signale aussi que le gutta-percha est utilisé dans …. les balles de golf!

La description du devis formellement accepté par le conseil de fabrique, répond en outre à deux doutes sur
lesquels je butais:

 

1° : les équerres en métal, jusqu’en 1867 et même 1870, Merklin ne fabriquait que des
équerres en bois ; le devis précise en effet la fourniture de pas moins de « 500 équerres en cuivre » en
remplacement des équerres en bois.

2° : les freins « bavettes» aux quatre jeux gambés qui me semblaient soudés après coup et pourtant parfaitement
dans la pratique de Merklin : ce devis précise en effet également à l’article V. : il sera fait application de freins
harmoniques aux jeux de Gambe, Salicional, Dulciana et voix Céleste.

Il y a aussi un article supplémentaire de 800 fr pour la refonte du système de bascules pour actionner les pompes
à air, avec la description correspondant à ce qui s’y trouve encore aujourd’hui.

A cette époque la manufacture est à Paris et à Lyon, et Pierre Shyven a repris sous son nom les ateliers de
Bruxelles. La Société Merklin et Cie est constituée en 1879 avec son siège à Lyon Il rue Vendôme et fonctionne
aussi avec une succursale à Paris 22 rue Delambre.

Le devis de Liesse est daté de Paris, mais la réponse du Conseil de Fabrique s’adresse normalement au siège de
Lyon (Il rue de Vendôme) ; Cependant, on fait état d’entretiens formels avec Joseph Gutschenritter qui apparaît
donc dès ces années comme responsable dans la Maison et du lien de Liesse avec Paris.

Dans ces conditions, jusqu’à quand les différentes sociétés de Joseph Merklin ont-elles entretenu l’orgue de la
basilique? Sûrement d’une façon assez continue de 1864 à 1887 et probablement jusque dans les années 1890 ;
mais on voit déjà apparaître à Liesse même un autre facteur d’orgues en la personne des frères Van Bever qui
construisent l’orgue du séminaire. Et on verra leur successeur d’Amiens intervenir sur l’orgue de la basilique en
1922, orgue qu’il doit déjà entretenir depuis longtemps

v.1900-1905, un inconnu:

Il apparaît dans les archives paroissiales que des réparations ont été engagées dans les années 1900-1905 dont il
reste à relever l’auteur et la nature, au moins le montant. En fonction de ce qui vient d’être dit et de ce qui va se
passer en 1922, il y a tout lieu de croire qu’il s’agit de Salomon Van Bever dernier des frères Van Bever en
activité jusqu’en 1904 avant sa succession par Félix Vanden Brande dans les ateliers d’Amiens. En tout état de
cause et au vu du matériel, il ne peut s’agir que d’un nouveau relevage et accord général seulement: nous
sommes dans un « créneau» un peu plus serré qu’auparavant, une quinzaine d’année à peine après l’intervention
de Merklin pour changer les écrous de réglages et le mécanisme des pompes du grand réservoir.

La première guerre mondiale a été tristement célèbre par sa barbarie humaine; elle l’a été aussi du point de vue de
l’art et tout particulièrement pour les orgues. Liesse a échappé partiellement à la destruction gratuite. Toutefois,
par mesure vexatoire, les nombreux tuyaux de façade ont été confisqués.

Heureusement d’une certaine manière, les façades d’orgues de Merklin comportent un grand nombre de tuyaux «
chanoines » muets, ici toutes les plates faces (6×7) et trois dans chaque tourelles soit un total impressionnant de
48 tuyaux sur 60 ! La confiscation n’a donc concerné du point de vue sonore que les 12 premiers de la Montre 8
du Grand orgue.

En effet, la façade en étain de Merklin a été détruite entre 1914 et 1918, suivant les « habitudes» des troupes
allemandes, comme rapporté par Félix Raugel : « voici comment procédaient nos envahisseurs: un de leurs
facteurs autorisés rayonnait dans le pays occupé pour vérifier, accorder, voire même réparer s’il était besoin,
avant le traditionnel concert religieux qui se donnait toujours la veille soit du pillage, soit de la destruction
complète de l’orgue, suivant l’avance ou le recul. Après le concert, pillage ou destruction; c’est l’ordre. »

C’est pourquoi dans le nord et le nord-est de la France il n’y a plus guère de façades d’orgues d’origine
antérieures à 1914 ; l’orgue de la basilique n’a pas échappé à la « règle », mais seule la façade « y est passée ».
Des facteurs sont passés ensuite dans les années 1920 pour refaire toutes ces façades ; mais ce sera bien souvent
à l’économie, car les façades d’orgue en étain fin, poli et bruni, telles que les faisait Merklin, sont extrêmement
coûteuses ; on a donc la plupart du temps comblé les compartiments par des tuyaux en zinc peints aluminium,
tuyaux de poêle plus vrais que nature, … pour « sauver les meubles », Seulement, le résultat sonore pour les
tuyaux chantants est désastreux de vulgarité; c’est bien ce qui se passe à Liesse, et heureusement qu’il n’y a que
12 tuyaux qui parlent sur les 60.

1922, VAN DEN BRANDE d’Amiens:

C’est Gustave Helbig qui nous révèle l’auteur du remplacement à l’économie des 60 tuyaux de façade de l’orgue
de la basilique dans un manuscrit non publié conservé à la Bibliothèque nationale, intitulé «monographie des
orgues de France » ; ces deux cahiers classés par départements, ont été rédigés suite aux visites effectives de
l’auteur (qui a quelquefois laissé trace de son passage en indiquant même la date sur un tuyau par exemple) ou
des correspondances avec les organistes locaux sur une période assez longue couvrant probablement les années
1930 à 1950.

On trouve dans le 1 er cahier p.40 : « Notre Dame de Liesse – La Basilique / Eglise Paroissiale;

 

«Orgue construit par Merklin Schütz de Lyon en 1864. Relevage en 1922 par Van den Brande d’Amiens. Deux
claviers et pédaliers de 27 notes.

Organiste titulaire: Mr Louis Jacquemin.

Les renseignements fournis par Helbig sont quelquefois sujets à caution; ici, en comparant avec la nomenclature
éditée au programme d’inauguration de 1952, les compositions se confirment l’une l’autre. On apprend donc en
outre l’intervention de Van den Brande, en 1922, précisant ainsi l’auteur de la façade en zinc.

Félix Van den Brande avait été contremaître des frères Van Bever, dans leur atelier d’Amiens, et avait pris la
suite de Salomon Van Bever en 1904 ; il avait probablement pris la suite de ses anciens patrons pour l’entretien
de l’orgue qu’ils avaient construit pour le séminaire de Liesse et de l’orgue de la basilique qu’ils devaient assurer
conjointement ; on pourra en avoir la confirmation quand on aura élucidé les travaux de 1905.

La mention d’un «facteur belge intervenu après la guerre de 1914-1918» se clarifie ici: ce n’est pas le facteur
d’orgues belge lui-même, les frères Van Bever, mais leur successeur amiénois, au nom bien belge cependant:

Vanden Brande. Tout finit par s’expliquer.

1952, Paul Marie Koenig: la reconstruction:

Le travail de Paul Marie Koenig, a été sans conteste la restauration la plus importante jamais subie par l’orgue de
Merklin depuis sa construction jusqu’à aujourd’hui, soit en plus de 145 ans. En fait elle ne concerne qu’une
modification, importante certes, mais seulement modification de la composition avec des suppressions sans
doute irréversibles, et quelques reprises techniques telles que le remplacement du clavier de pédale, mais sans
retoucher aux structures essentielles; certaines faiblesses sont « d’origine» au moment même de l’installation à
Liesse et non liées à une intervention ultérieure. Même le rajout de deux notes au clavier de pédale n’a rien
produit sur les transmissions et les structures générales et de détails des sommiers, seulement les branchements
nécessaires à l’intérieur de la console.

P.M. Koenig n’a pas cependant pas laissé que de bons souvenirs … il était assez réputé à «déshabiller Saint
Pierre pour habiller Saint Paul» ; par exemple on a retrouvé dans certains orgues bricolés par lui des tuyaux d’un
superbe cromorne du XVIIIos. On le soupçonne aussi d’avoir presque « vidé» certains instruments célèbres.
Cela dit, à Liesse, il.n’en a pas été ainsi vraiment; toutefois il faut bien regretter la disparition du Trombone 16
de pédale!! (Il fallait oser) ; quant à la clarinette 8 à anches libres qui se trouvait au Récit, quelques tuyaux se
sont retrouvés en 1961 dans un jeu de pédale de l’orgue de Guise (Inventaire des orgues de Picardie, volume
Aisne 1988 p.72 et devis Koenig 1961). Ce jeu a complètement disparu lors d’une visite du 27 mai 2009,
emporté par le facteur qui a récemment restauré l’instrument. Il a dû y avoir aussi d’autres mélanges par exemple
dans les gambes, difficiles à démêler et plus facilement repérables dans les trompettes 16 et 8 du grand orgue où
il a réintégré les tuyaux restant du clairon qui a par ailleurs complètement disparu en tant que tel.

Toutefois, la composition d’origine de l’orgue est connue.

S’il y a eu des « mises au goût du jour» ou des essais de rendre la composition de l’instrument «cohérente »,
conforme à l’idée générale qu’on se fait d’un orgue, en particulier en 1952, l’orgue de la basilique Notre-Dame
de Liesse garde son fond Merklin d’une manière magistrale; la plus grande partie de l’oeuvre de Merklin
tant dans son origine de 1864 que dans son relevage de 1886, est là, y compris les transmissions et les
sommiers.

D’autre part, la façade du buffet tellement identifiable à une œuvre des célèbres frères Klem de Nancy, ferait
entendre un Merklin … même s’il n’y était plus !!

Nous avons la chance d’avoir toutes certitudes sur la composition d’origine.

La destination de l’orgue à figurer dans une, voire plusieurs expositions, accentue encore le caractère
délibérément original et perfectionniste y compris avec prises de risques où Joseph Merklin et ses collaborateurs
montrent au public de quoi ils sont capables. Dès lors, il n’est pas si étonnant que cet orgue malgré ses 145
printemps ait été aussi peu touché … et aussi dans, ces cinquante dernières années aussi peu … entretenu!

Pour plus de détails sur la restauration achevée fin 2017, aller sur le site des ateliers Plet de Troyes.
Rubrique restaurations.
Vous pourrez charger en fichier PDF le document complet de 98 pages. http://lplet.org/