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Soeur Monique KOBILO

Monique KOBILO est arrivée à Saint-Quentin le 18 novembre 2017.

Présentation : 1955, l’arrivée des Petites Sœurs de Saint François à Bangui (Oubangui – Chari). Elles étaient insérées sur la paroisse Notre-Dame d’Afrique. But de leur présence missionnaire : pastorale, soins aux malades, enseignement, formation des jeunes femmes, visites aux handicapés et vieillards… J’étais parmi les filles du quartier que les Sœurs ont accueilli.

Ce qui vous a décidée à devenir religieuse ?
Ma vocation a démarré par un témoignage de vie d’une Petite Soeur, Geneviève-Thérèse ; elle s’occupait de nous dans l’ACE. J’avais douze ans, la vie de cette Petite Sœur m’a touchée. Sa simplicité, sa foi, son dévouement auprès de nous, son respect pour la création.

Elle était pour moi, un bon point de repère. Car, de plus en plus je sentais un appel en moi qui devenait sérieux. Un accompagnement m’aiderait à voir clair dans ce que le Seigneur, me demandait, j’avais 16 ans. J’avais une tante qui était religieuse chez les Sœurs Missionnaires du Saint-Esprit. Elle me sollicitait pour rentrer dans leur Institut, mais librement, j’ai fait le choix de rentrer chez les Petites Sœurs de Saint François.

La raison de votre choix de la famille franciscaine ?
Même si la vie d’une Petite Sœur était le point de départ, la spiritualité franciscaine
correspondait bien aux aspirations que je portais, surtout chez les Petites Sœurs de Saint François : simplicité de vie, vie fraternelle avec tous les êtres humains, importance de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie. C’est cela qui faisait le fondement de la vie de François et pour nous aussi.

Pourquoi vivre en dehors d’un couvent ?
Pour nous franciscaines, le couvent, c’est la Fraternité, lieu où nous vivons notre
vie de Petite Sœur, c’est là où nous puisons notre force, dans la prière, l’Eucharistie, la
Parole de Dieu et la vie fraternelle entre nous. La fraternité à la mission d’accueillir et
nous envoie vers nos frères et sœurs.

Une grande joie ?
Ma joie est grande lorsque je peux donner de la joie aux autres.

La dernière fois que vous avez ri ?
En jouant au jeu de société avec Thérèse, Marthe et une voisine.

La dernière fois que vous avez pleuré ?
Le 23 décembre 2017, je reçois subitement un coup de fil de Bangui (République
Centrafricaine) : ma cousine que maman avait adoptée était décédée, là j’ai pleuré.

Ce qui vous met en colère ?
Je ne supporte pas les situations d’injustice dans mon pays de République Centrafricaine et ici. Je pense que tout homme est créature et image de Dieu que l’on doit respecter.

Ce qui vous rend meilleure ?
Un climat de paix et de sérénité rend une vie meilleure.

Un geste d’amour ?
Le sourire, le merci, le pardon sont des gestes d’amour du quotidien.

Votre prière préférée ?
La prière pour la paix de Saint François, le Magnificat.

Une phrase dans la Bible que vous aimez particulièrement ?
Les disciples d’Emmaüs : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au dedans de nous
quand il nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24, 13-35).