Café-Théo du 5 décembre 2020
Une quinzaine de personne du Secours Catholique et quelques paroissiens ont participé à un Café Théo sur « Noël ». Après avoir partagé le souvenir d’un Noël marquant, heureux ou malheureux, ils ont approfondi le thème, guidé par Françoise Malherbe. Le Père François Goldenberg a apporté l’éclairage spirituel final.
La date du premier Noël est fixée au 25 décembre, jour du solstice d’hiver. Le jour commence à rallonger. Ce jour a été choisi car Jésus est la Lumière du monde.
Noël célèbre la naissance de Jésus, Dieu fait homme. Pour les non-chrétiens, cette fête évoque la paix, l’innocence de l’enfance, l’occasion de se retrouver en famille.
Noël, est précédé par l’Avent, temps de préparation à La Rencontre. C’est une période de trêve pour beaucoup de pays, et même durant la guerre 14-18. La première crèche vivante est réalisée par Saint François d’Assise au 12ème siècle et permet aux personnes pauvres de participer à la joie de la naissance de Jésus.
Le récit évangélique de Noël parle de la naissance du Fils de Dieu à La lumière de la Résurrection du Christ. Ainsi :
- Les rois mages :
Melchior, le vieillard aux cheveux blancs apporte l’or au Seigneur, signe de sa royauté ; Gaspard, imberbe et rouge de peau offre l’encens pour reconnaître la divinité du Seigneur ; Balthazar à la peau foncée apporte la myrrhe. Dès la naissance, la myrrhe, gomme déodorante évoque la mort de Jésus pour notre Salut ; comme l’or, évoque le roi de l’univers, après sa résurrection.
- Les animaux ont aussi un rôle symbolique :
Les moutons symbolisent Jésus l’Agneau Pascal, Jésus Berger de l’humanité. L’âne symbolise la Révélation. Jésus est venu révéler l’Amour de Dieu, l’Amour vécu jusqu’au bout. Il a porté Marie sur la route de Bethléem, pour la fuite en Égypte, et Jésus le jour de son entrée à Jérusalem, la veille de sa Passion. L’âne représente aussi les pauvres qui se déplacent à dos d’âne. Le bœuf symbolise la force intérieure de Jésus, sa détermination extraordinaire pour accomplir sa mission jusqu’à la croix.
Le soir de Noël l’Évangile de Luc (2, 15-20) parle de l’espérance apportée par cet enfant dans une étable. Dieu sur terre se fait proche des hommes et des plus pauvres. Dieu se fait l’un de nous et son Fils nous invite à vivre de Lui et comme Lui. Quelques soit notre passé, notre histoire, nos blessures, Jésus nous ouvre un devenir en accomplissant les promesses de Dieu-Père. C’est l’Espérance de Noël. Les chrétiens sont invités à leur tour, à donner corps à cet Amour.
Propos recueillis par Marie-Christine DUCROCQ