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Les paraboles du Père René-Luc

Chaque semaine, découvrez de nouvelles paraboles.

La parabole du soleil ou comment expliquer la Trinité ?

« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, que l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient toujours avec vous. » Le mystère de la Trinité est au cœur de la liturgie de la messe. Pourtant, nombreux sont les catholiques à ne pas cerner ce qu’il représente. « Chaque jour nous faisons le signe de croix. Pourtant, entrer dans le mystère de la Trinité est certainement une des choses les plus difficiles de notre vie de foi », rappelle le père René-Luc.

Comment comprendre – et expliquer – que nous ne croyons pas à trois dieux mais à un seul, qui est à la fois Père, Fils et Saint-Esprit ? Pour expliquer ce mystère, le père René-Luc reprend une image déjà développée par l’un des pères de l’Église : le soleil. « Qui peut regarder le soleil en face ? Personne. Si vous le regardez, vous êtes ébloui. Le soleil est le Père créateur. Personne ne l’a jamais vu « en face », personne ne le connait mais il est là », détaille-t-il.

Mais si vous ne pouvez pas contempler le soleil directement, vous pouvez voir ses rayons. « Et si le ménage n’a pas été très bien fait, vous pouvez même voir des particules de poussière s’agiter dans les rayons », s’amuse-t-il. Le rayon représente le fils, et la poussière, notre humanité. « Le rayon, c’est Dieu qui est venu jusqu’à nous, qui a pris chair pour que nous puissions le voir encore mieux. Lui qui était Dieu, que personne n’avait jamais vu, s’est donné à voir par son Fils, le rayon de soleil. Il s’est fait homme parmi les hommes pour que nous puissions le comprendre, le connaitre ».

Enfin, parfois, quand il pleut ou qu’il y a des nuages, nous ne voyons pas le soleil. « Pourtant, nous savons qu’il est là grâce à la lumière du jour et la chaleur », indique le père René-Luc. S’il n’y avait pas de soleil, il n’y aurait plus de vie. L’Esprit saint est cette lumière,  « un guide qui éclaire notre route mais aussi une chaleur qui réchauffe ».

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent être de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

« Dans leurs prières, beaucoup de chrétiens demandent pardon ou disent merci au Seigneur. Mais trop peu le louent, à voix haute, pour ce qu’il est », résume le père René-Luc dans cette nouvelle vidéo. Pourtant, il s’agit d’une des manières d’entrer dans le mystère de Dieu. Citant une homélie du pape François, il rappelle que le chrétien sait prier pour demander des choses ou pour le remercier mais que le louer est plus difficile à faire, moins « naturel ».

Ne pas louer le Seigneur, « c’est comme un enfant qui ne dirait jamais je t’aime à ses parents, qui n’irait pas leur faire de câlin, détaille le père René-Luc. C’est un enfant qui n’a pas compris le lien filial qui l’unit à eux ». « La prière de louange est une prière de joie et de mémoire de “la tendresse du Seigneur qui m’a accompagné, qui s’est abaissé, qui s’est penché comme le père se penche sur son enfant pour le faire marcher” », avait de son côté expliqué le pape François.

Comment se lancer dans cette prière spontanée ? « Il y a plein de radios qui passent autour de nous mais nous ne les entendons pas car nous n’avons pas forcement de quoi les capter, souligne le cofondateur de CapMissio. Il faut déployer son antenne c’est-à-dire se mettre en prière et chanter avec son cœur. Si vous avez un poste radio pour capter la station mais que vous n’avez pas mis le volume, cela ne sert à rien. Pour la louange c’est la même chose : il faut mettre le volume, c’est-à-dire ouvrir sa bouche ».

Père René-Luc : la parabole du canoë ou comment faire durer l’amour dans le couple ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent être de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

La vie de couple est semblable à une promenade à bord d’un canoë. Le père René-Luc, qui a quelques années de ministère au compteur, y va de son conseil. Tout d’abord, avant de se lancer dans l’aventure, explique-t-il, il est nécessaire de prendre conseil auprès de ceux qui ont plus d’expérience. « Vous êtes deux, essayez de pagayer au même rythme ». Celui qui prend place devant tient un rôle de veilleur et doit pouvoir annoncer les obstacles. Celui situé derrière, lui, doit savoir s’arrêter s’il le faut pour planter sa pagaie à droite ou à gauche et en faire un gouvernail. Il est très important que l’un et l’autre puissent diriger à tour de rôle, chacun dans son domaine.

Aller au rythme de l’autre

L’essentiel est de s’harmoniser, d’apprendre à aller au rythme de l’autre, et pour cela, rien de tel que d’apprendre à se regarder. Si l’un lâche la rame, c’est toujours en communion avec l’autre. L’arme redoutable, pour cela, c’est le dialogue. Tout le monde le reconnaît volontiers, et pourtant, c’est l’écueil principal que rencontrent les couples. La recette spirituelle ? Passer régulièrement une soirée en amoureux et s’efforcer de surprendre l’autre et de s’intéresser à ce qu’il vit par amour pour lui. Un moyen imparable d’attiser l’amour.

Enfin, après le dialogue, vient la confiance. Il est évident que le couple, comme le canoë, ne pourra pas avancer sereinement si la confiance ne s’est pas installée. Le dialogue et la confiance, voilà les clefs.

Comment Dieu habite dans l'homme ? La parabole de la caravane

La parabole du semeur ou comment la foi peut grandir dans notre vie

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent être de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

« Voici que le semeur sortit pour semer ». Lui, c’est le prêtre, le catéchiste, le parent, l’ami ou la simple connaissance que le Seigneur a mis sur notre route pour annoncer Sa parole. La graine, la semence, c’est la connaissance que nous avons chacun, intimement, de Dieu. Et cette terre représente ce que nous sommes, notre vie. Jésus relève que cette terre varie d’une personne à l’autre et que la graine semée peut évoluer très différemment. « Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin. Et les oiseaux sont venus tout manger ». Ce chemin symbolise un monde assez agité où l’herbe ne peut pas pousser car il y a sans cesse du mouvement. Apprenons à nous arrêter, à prendre le temps.

« D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. » Le sol pierreux représente une vie endurcie. Face aux épreuves, aux souffrances, nous risquons d’endurcir notre cœur au point de ne plus être capable d’accueillir l’autre. « Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. » Parfois, à la moindre épreuve, tout s’effondre et nous sortons Dieu de nos vies.

« D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés » Les ronces incarnent ici les soucis de la vie et l’amour de la richesse. Seul un amour de Dieu dans la confiance pourra éviter à la graine semée de s’étouffer.

« D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » À nous de veiller à ce que notre cœur demeure un cœur de chair, capable d’écoute et de confiance. Chacun entend un appel différent mais chacun, avec ses forces et ses faiblesses, doit y répondre le plus justement possible.

La parabole du voilier ou pourquoi est il si important de prendre du temps pour prier en silence ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Le père René-Luc aborde dans cette parabole la question de la prière silencieuse : « Qu’est-ce qu’une oraison ? » demande le père, qui répond en citant Thérèse d’Ávila, réformatrice carmélite du XVIe siècle. Selon elle, « la porte d’entrée pour l’union à Dieu, c’est l’oraison », car il s’agit d’« un dialogue de commerce d’amitié seul à seul avec une personne dont on se sait aimer. » Pour lui, l’oraison est l’attitude recommandé par Jésus dans l’évangile de Matthieu (6,6) : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »

Mettre nos voiles pour être sensible au vent

Il utilise alors une parabole pour nous aider à comprendre « à quel point si on ne fait jamais oraison, si on ne découvre pas cette dimension fondamentale du coeur à coeur avec Dieu, on peut passer à côté de notre vie. » Le père René-Luc narre une anecdote qu’il a vécue avec un ami, amateur de voilier. Il explique comment en pleine mer, alors qu’il se faisait guider par le vent, il croise un voilier qui va à contre-sens, parce qu’il utilise son moteur. « Pour servir Dieu, pour faire notre activité, pour aller au travail, pour faire nos études, bien souvent on doit mettre notre énergie, bien souvent on doit mettre son moteur », souligne-t-il. On se soucie d’avoir de l’essence pour continuer. Par cette attitude, nous ne somme plus sensibles au vent.

Or, comme l’explique l’évangile de Jean (3, 8) : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit ». Pour l’entendre, il faut « hisser nos voiles », car le vent soufflera, on trouve du courage pour travailler, une personne vient t’aider, la Providence peut agir. On fait ce qu’il faut pour recevoir le vent. « Beaucoup de gens naviguent au moteur, et très peu naviguent à voiles », regrette-t-il. L’oraison permet de le faire en se mettant à disposition de Dieu.

Père René-Luc : la parabole du phare ou comment trouver sa vocation ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le Père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Dans la parabole du phare, le père René-Luc souligne comment trouver sa vocation. Il faut selon lui suivre l’exemple de Jésus dans le film La Passion du Christ de Mel Gibson où il s’exclame : « Père, si tu le veux, que cette coupe s’éloigne de moi ! ». Cela nécessite donc de demander à Dieu d’exprimer sa volonté dans notre vie, comme lorsque nous récitons le Notre Père : « Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel ».

Dieu nous guide

Comme un bateau a besoin d’un phare pour le guider et l’empêcher de s’échouer sur les côtes, nous avons besoin de Dieu pour mener nos vies. « On voudrait avoir cette lumière de Dieu dans notre vie, bien visible » , relève le père René-Luc avant de reconnaître que cela n’est pas simple. « Dans notre réalité quotidienne, le Seigneur n’est parfois qu’un modeste “phare de vélo”. Il éclaire notre chemin, mais timidement. Or pour apercevoir la lumière, il faut se mettre en route et suivre assidument le Christ. Comment ? Par de petites choses aussi simples que lire la Bible, prier ou jeûner. C’est ainsi que nous pouvons entrer dans la famille du Christ (Marc 3, 35) et trouver notre vocation. »

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le Père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Dans la parabole de la glue, le père René-Luc explique l’importance de la confession à un prêtre. Selon lui, « le péché dans nos vies, c’est comme la glue : ça nous paralyse » et « ça nous empêche d’être libre ». La glue colle partout et peut coller à ceux qui nous approchent, comme le péché peut contaminer nos proches. Embêté par la glue, le premier réflexe, c’est de « se laver les mains » relève-t-il. Il compare cela au fait de demander simplement pardon à Dieu. Vraiment pas efficace comme technique selon lui.

Pour régler ce problème, le père René-Luc explique qu’« on a inventé un super truc : le Holy White Spirit ». Lorsque que nous nous confessons, le « Holy Power Spirit, le pouvoir de l’Esprit saint, qui ne passe pas par le prêtre » agit. Ainsi, « Dieu a décidé de choisir des hommes, des pauvres types », les prêtres, qui sont l’équivalent de la bouteille de Holy White Spirit, pour manifester sa puissance.

Père René-Luc : la parabole des étoiles ou comment voir les signes de Dieu ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Dans la parabole des étoiles filantes, le père René-Luc souligne l’importance d’être attentif aux signes que Dieu nous envoie afin de témoigner de sa présence dans nos vies. Il nous parle de l’observation des étoiles filantes dans le désert et les compare à la présence de Dieu dans notre vie. Alors qu’il y en a constamment, « pourquoi chaque soir vous ne voyez pas des étoiles filantes ? », demande le père René-Luc. « Par analogie, pourquoi dans notre vie quotidienne, il est si difficile de voir un signe de Dieu ? »

Si nous ne voyons pas les étoiles filantes, c’est que nous vivons dans une ville qui « produit une lumière artificielle », qui nous empêche de les voir. « En plus dans le désert, il n’y a pas de nuages, ou très rarement, et surtout, il n’y a pas du tout de pollution », nous explique le prêtre. C’est pareil pour les signes de Dieu : les lumières artificielles qui éclairent nos vies nous empêchent de les voir.

Des étoiles filantes et des constellations

Pour le père René-Luc, « pour voir les signes de Dieu, il faut commencer par, de temps en temps, partir au désert et nous mettre à l’écart de cette vie ». Il évoque les retraites ou les retours à la nature. Mais il souligne également que les étoiles filantes ne sont pas les seules que nous devons observer. Il y a également les constellations d’étoiles fixes. Or, elles sont plus importantes, car elles permettent de trouver notre chemin. De la même façon, grâce à Dieu, « nous avons des étoiles fixes pour nous guider » : la parole de Dieu, la confession, l’accompagnement spirituel, la prière personnelle, « avec en particulier la prière du chapelet », la prière commune, ou encore la messe.

Pour le père René-Luc, au fur et à mesure que nous avançons dans notre vie spirituelle, les « signes vont perdre de leur importance par rapport aux étoiles fixes ». Le prêtre prend en exemple l’histoire des Rois mages : pour trouver Jésus, ils ont eu besoin d’une étoile brillant au-dessus de lui. De même, nous devons suivre les étoiles fixes afin de rester avec le Christ.

Père René-Luc : la parabole de l’escalade ou comment progresser dans la vie spirituelle ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Dans la parabole de l’escalade, le père René-Luc compare la vie spirituelle à une ascension. Dans cette vidéo, il raconte sa première expérience d’escalade, avec son ami Denis, qui l’a initié. Alors qu’il est à plusieurs dizaines de mètres du sol, il tombe d’un seul coup. « J’ai eu la peur de ma vie. Je tombe sur plusieurs mètres. Je suis amorti par cette corde d’escalade, qui est un peu élastique », détaille-t-il avant de comparer cette corde, qui le relie à son ami et guide, à une sorte d’accompagnateur spirituel dans notre vie.

Monter dans sa vie spirituelle

Si nous escaladons explique le père René-Luc, « c’est que d’autres avant nous ont expérimenté ce chemin. D’autres avant nous sont montés en haut et nous ont dit que c’était extraordinaire cette expérience. » Mais pour y arriver, nous devons trouver un bon guide, qui a déjà de l’expérience. Pour le père René-Luc : « Il en est de même pour la vie spirituelle. Il faut trouver quelqu’un qui a déjà l’expérience de la vie spirituelle. » Il pourra d’abord nous aider à connaître notre « environnement naturel » et à trouver les prises, afin que nous ne puissions pas tomber. « Quand tu apprends à regarder la vie de tous les jours, tu te rends compte que tu as des occasions de monter dans ta vie spirituelle », explique-t-il. Selon lui, « le chrétien pour croître spirituellement doit être à l’écoute ».

Enfin, le chrétien doit trouver des ancrages. Il cite la lecture de la parole de Dieu, l’Eucharistie ou encore la prière personnelle. Le service des autres est également très important, « car si tu dis que tu aimes Dieu que tu ne vois pas, mais que tu n’aimes pas ton frère que tu vois, tu es un menteur, saint Jean le dit. » Et enfin, il faut rompre avec le péché, avec la confession. « Certaines personnes veulent avoir une vie spirituelle et veulent zapper un de ces ancrages », souligne-t-il. Pour lui, ils ne tiennent pas longtemps. Le père René-Luc nous encourage à garder en mémoire les paroles du Christ et les événements spirituels marquants de nos vies. Et pourquoi pas de tenir un agenda spirituel dans lequel serait consigné « l’essentiel de ce que le Seigneur veut me dire pour mon ascension ».

Père René-Luc : la parabole de l’aéroport ou qu’arrive-t-il si l’homme perd le sens de Dieu ?

Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.

Avec la parabole de l’aéroport, le père René-Luc entend montrer ce qui se passe quand l’homme perd le sens de Dieu. Et de narrer, comment un jour alors qu’il était bloqué à l’aéroport de Francfort, le plus grand d’Europe, il en a profité pour lire une lettre apostolique du pape Jean Paul II, Redemptoris missio, où l’ancien souverain pontife écrit : « Dans le monde moderne, il existe une tentation à réduire l’homme à la seule dimension horizontale. »

Il compare alors volontiers les hommes à des avions. Un homme qui aurait perdu le sens de Dieu sera semblable à un avion qui resterait au sol, au lieu de décoller. Il continuerait à rouler. « C’est absurde et ridicule. C’est aussi ridicule de vouloir niveler la vie de l’homme au seul plan horizontal », c’est-à-dire en élimant toute dimension spirituelle. Or, pour le père, « Nous sommes faits pour la vie spirituelle, nous sommes faits pour Dieu, nous sommes faits pour la méditation. » Selon lui, « l’homme est fait pour Dieu, comme un avion est fait pour décoller. »