Le samedi 22 mars 2009, l’évêque de La Réunion, Monseigneur Gilbert Aubry, a inauguré et béni la Chapelle Notre-Dame de Liesse à Trois-Bassins. Cette chapelle a été conçue par l’architecte René Lemayen. Il l’a fait sous forme du bâton du berger (la croche des évêques). Au-dessus de la chapelle, il a fait graver les 10 commandements. Quel que soit l’angle où l’on se trouve, cette chapelle est d’une beauté extraordinaire. Elle se trouve à peu près à 8 km de l’église Notre-Dame des Sept Douleurs (église au centre-ville de Trois-Bassins). Cela permettra aux paroissiens habitant la Grande Ravine et aux alentours d’assister à la messe sans se rendre à l’église centrale. Pour cette bénédiction, une procession des fidèles a parcouru le trajet Eglise Notre-Dame des Sept Douleurs jusqu’à la chapelle Notre-Dame de Liesse.

La petite chapelle était remplie à craquer. Il y avait autant de gens à l’intérieur qu’à l’extérieur, et pourtant la pluie s’étant invitée, cela n’a pas facilité les choses.
L’évêque a commencé par laver l’autel, puis il a mis de l’huile aux quatre coins et pour terminer la purification, il a allumé un grand feu sur l’autel. Il est passé ensuite dans toute l’assemblée et a béni les fidèles. La messe a commencé. Il a été accompagné de l’Evêque de Majunga (ville de Madagascar – NDLR) — de passage à Trois-Bassins —, de deux prêtres et de deux diacres dont le diacre Elie, neveu du Père Maurice Hoareau.
Dans son homélie, Monseigneur Gilbert Aubry a retracé l’histoire de Notre-Dame de Liesse et, surtout, il a fait valoir que la vie est faite de tristesse, de douleur (Notre-Dame des Sept Douleurs) et de joie (Notre-Dame de Liesse). Il insista beaucoup sur la signification des 10 commandements inscrits sur la chapelle. Puis, à un moment de son sermon, il est revenu sur la déclaration du Pape en Afrique sur la fidélité du couple et disant que le préservatif est un mal nécessaire en cas d’infidélité.

A la fin de la cérémonie, le président du Comité Paroissial a remercié toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de l’édifice de cette chapelle : architecte et ouvriers, des donateurs, des maires successifs (de Pierre Heidegger à Roland Ramakistin).

L’Evêque rappelait qu’à l’époque, lorsque l’architecte, le regretté Père Maurice Hoareau, et Marc Kichenapanaïdou lui avaient présenté le plan, il avait trouvé cela bien conçu, bien qu’il ait exprimé quelques craintes sur le plan financier. Il est à regretter que le Père Maurice Hoareau, qui a économisé sou après sou, n’ait pu voir ce chef d’œuvre terminé.

A la sortie de la messe, un attroupement s’est fait autour de Monseigneur Gilbert Aubry, chaque fidèle avait son mot à lui dire, une poignée de main à lui faire. Il ne fait aucun doute devant ce spectacle, notre évêque est à l’aise dans la foule. En bon Créole, il utilise couramment notre langue maternelle. Il n’y a pas de mystère, notre évêque est écouté et il est très populaire.

Un correspondant