Être disciple missionnaire
(Pape François, La Joie de l‘Évangile, n°120)
Aujourd’hui comme hier, le Seigneur appelle et envoie des ouvriers à sa moisson. Aujourd’hui comme hier, l’Église a mission d’annoncer à tous les hommes la bonne nouvelle de l’Évangile, l’assurance de la proximité de Dieu, la résurrection de Jésus, sa victoire sur la mort et sur le mal.
Aujourd’hui beaucoup d’hommes, de femmes, de jeunes et même d’enfants doutent du monde et d’eux-mêmes, sont parfois sans espérance et cherchent des raisons de vivre. L’Église a mission de proposer à connaître et à aimer le Seigneur Jésus, le Sauveur des hommes, de proposer la vie en Église.
Coordinatrice diocésaine du Centre de Formation Missionnaire :
Geneviève WLODARCZYK
Contact
Des chrétiens prennent de plus en plus conscience de leur responsabilité apostolique. Ils s’engagent dans des tâches d’évangélisation et dans des services d’Église : mouvement d’apostolat des laïcs, Conseil Pastoral Paroissial, Équipe d’Animation, Équipe Pastorale Paroissiale, catéchèse, aumônerie des écoles catholiques et publiques, aumônerie des hôpitaux, équipe liturgique, conseil économique…
Ces responsabilités sont stimulées à la fois par les besoins des hommes et les défis de notre monde.
Ce service vital rendu par l’Église consiste à permettre aux hommes de rencontrer le Christ Sauveur. Aujourd’hui, cela implique de renouveler le dynamisme missionnaire de l’Église ; l’âge et la diminution du nombre des prêtres en redoublent l’urgence ; cela appelle une autre façon de vivre, comme laïcs et comme ministres ordonnés, notre responsabilité dans cette mission commune. Cela nécessite aussi aujourd’hui une autre façon de nous organiser en Église.
Ces constats confirment l’importance d’une formation spécifique. Pour cela il existe dans le diocèse un Centre de Formation Missionnaire (CFM) depuis une trentaine d’années.
Ce centre ne remet pas en cause les moyens de formation particuliers que se donnent les mouvements apostoliques, des services, l’enseignement catholique, ou certaines paroisses. Au contraire, il est appelé à travailler en concertation avec les autres instances.
Il a pour finalité de donner des repères à celles et ceux qui acceptent ou pourraient accepter des responsabilités.
Il s’agit de discerner comment :
- contribuer à donner visage à l’Église, témoin de l’espérance et de l’amour auxquels Dieu appelle tous les hommes.
- exercer un service ecclésial à l’image du Christ serviteur des hommes et de Dieu.
- être ‘disciple missionnaire’, porteur de la joie de l’Évangile.
Cette formation permet aux participants de :
- enraciner leur foi.
- approfondir leur mission de baptisés pour mieux vivre leurs responsabilités, rendre compte de leur espérance et assurer le service de l’Évangile dans les différents milieux sociaux du diocèse.
- s’ouvrir à toutes les dimensions de la vie et de la mission de L’Église, en mesurer la diversité et ainsi, faire contribuer chacun au bien de tous.
- prendre conscience de la dimension diocésaine de la mission en communion avec l’évêque.
- s’enrichir de l’expérience et des découvertes des autres, pour expérimenter la complémentarité des services et des responsabilités dans le peuple de Dieu et faciliter une collaboration pastorale entre laïcs, religieux (ses), prêtres et diacres.
Le CFM peut aussi être un temps de discernement permettant d’appeler certains participants à des ministères spécifiques tels que le diaconat.
Il est opportun de décliner un certain nombre de critères pour appeler les personnes qui suivront cette formation. Ce sont des hommes et des femmes :
- ayant un enracinement humain et/ou ecclésial, reconnu là où ils vivent ou
- vivant déjà un certain engagement au nom de leur foi, ou
- exerçant une responsabilité dans un mouvement, un service ou un secteur paroissial.
Cette formation, si elle peut être vécue en couple, est une richesse.
Les modalités d’appel :
Les personnes sont présentées habituellement par les prêtres et/ou une communauté chrétienne (service, mouvement, zone pastorale).
Pour respecter une diversité d’origine géographique, d’engagements ecclésiaux, de milieux sociaux et rendre possible une réelle expérience d’Eglise, l’équipe animatrice, en lien avec l’évêque et son conseil, établira la liste définitive des personnes appelées à cette formation.
Ce centre est animé par une équipe de prêtres et de laïcs, à laquelle seront associés, en lien avec l’évêque et selon les besoins du programme, d’autres intervenants.
Cette formation s’étend sur deux années civiles à raison de quatre week-ends par an et une réunion d’une soirée entre chacune des sessions en équipe de zone.
Il est demandé aux participants au CFM un engagement clair et précis pour participer régulièrement aux temps de formation (les week-ends de formation étant prioritaires sur tout engagement d’Eglise ; seule la famille reste une priorité).