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Sa pensée spirituelle

Le père Joseph n’a pas fondé un ordre religieux mais un Mouvement. Il n’a pas fondé un Mouvement d’Église mais un rassemblement de personnes de tous horizons et de toutes philosophies. Il demandait à chacun d’aller au bout de ses convictions en respectant celles des autres.

Il demandait à chacun d’approfondir les textes de référence (religieux, philosophiques…) et d’étudier le rôle des pauvres dans l’Histoire. Lui-même a toujours été clair sur son identité. « Je suis d’abord prêtre de l’Église catholique ».

« Pour moi qui suis prêtre, si les pauvres sont ma vie, l’Église est mon oxygène. C’est grâce à l’Église que je peux assumer la tâche que j’accomplis au jour le jour. Grâce à mon Église, j’ai pu faire cette découverte essentielle que les plus pauvres, les misérables et Jésus-Christ ne font qu’un…Dans l’Évangile, il y a ma mère, mes voisins de la rue Saint-Jacques, les pauvres qui m’entouraient. Ainsi, au camp de Noisy, la Samaritaine c’est Helena qui va au puits chercher l’eau dans la honte…

Tout au long de mon sacerdoce, j’ai espéré ramener les plus pauvres au coeur de l’Église en proclamant leur vie et ce qu’ils vivaient déjà du dessein de Dieu. »

Le père Joseph nous propose une spiritualité qui trouve sa source en Jésus-Christ misérable né comme un mendiant, mis au ban de la société, trahi par ses amis et mort comme un malfaiteur.

Sans méditation sur le Christ pauvre et calomnié, humilié et déchu, nous ne demanderons rien à l’homme le plus déchu, le plus difficile à rencontrer et à comprendre, à accepter et à aimer comme un frère. Nous parlerons pour lui, nous bâtirons une libération d’un niveau supérieur qu’il ne pourra jamais atteindre.

Riches et pauvres : un combat commun

Sans méditation sur le Christ pauvre et calomnié, humilié et déchu, nous ne demanderons rien à l’homme le plus déchu, le plus difficile à rencontrer et à comprendre, à accepter et à aimer comme un frère. Nous parlerons pour lui, nous bâtirons une libération d’un niveau supérieur qu’il ne pourra jamais atteindre.

Le père Joseph s’est toujours refusé à mener des combats qui aboutiraient à opposer les pauvres aux riches. Il a inlassablement cherché à rassembler les uns avec les autres dans une responsabilité commune. Il reconnaissait à chacun des compétences spécifiques et complémentaires :

en tant que citoyen pour défendre les droits élémentaires des personnes les plus abîmées par la misère;

en tant que croyant pour rencontrer le pauvre comme fils bien aimé de Dieu, donc comme frère. L’originalité du message du père Joseph est de refuser un service spécifique des riches envers les pauvres et de recréer la communauté humaine en mettant au centre ceux qui aujourd’hui en sont exclus.

« Difficile père Joseph ! » Certes, car il est plus aisé de donner de son bien que de se transformer pour apprendre à reconnaître le Christ là où il nous est dit de le chercher. Il est plus facile de prier pour les pauvres que de prier avecles pauvres. Il est plus simple d’en faire des pécheurs que de remettre en cause le fonctionnement de nos sociétés qui ne cessent de générer la misère. « Je ne viens pas vous demander votre argent mais votre engagement ! »