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Kfthéo : Si le Christ n’était pas né, de quoi serions-nous privé ?

Paroisse Saint-Quentin Notre-Dame

 

Kfthéo

Si le Christ n’était pas né, de quoi serions-nous privé ?

Le 11 décembre 2021

 

 Quand on a rencontré Jésus, on se demande comment on peut vivre sans !

Extraits et florilège des réflexions entendues lors du dernier Café-Théo.

 

 

Si le Christ n’était pas né :

    • Ce ne serait pas le même point d’ancrage dans le temps. La naissance de Jésus marque une nouvelle mesure du temps.
    • Je ne sais pas ce que j’aurais au fond du cœur car le Christ m’habite : Je peux m’adresser à Lui, je lui parle, il me parle. Je reçois tellement de cette intériorité, de cette communion !
    • La croix, réunion du ciel et de la terre, est essentielle pour moi et nourrit ma joie.
    • Jésus est venu apporter sa miséricorde. Il nous a offert le Paradis, il nous a sauvé.
    • L’amour, le pardon. J’ai du prix pour lui et m’a fait passer de l’ombre à la lumière. Nous sommes des quémandeurs de l’amour de Dieu.
    • Notion de Joie. Avoir la foi, c’est avoir une joie profonde, différente de ceux qui ne connaissent pas Jésus. Il y a des gens qui vivent avec joie, amour et qui pourtant ne connaissent pas Jésus. Comment ?
    • Pas de réalisation de la Promesse : Dieu serait loin, il n’y aurait pas de Nouvelle Alliance.
    • Pas le même sens de l’histoire : l’humanité vient de Dieu et va vers Dieu.
    • Pas de Christ, pas d’Église, pas de Pape, pas de prêtre, pas de sacrement.
    • Pas de oui de Marie.
    • Pas de Saint ; chez les juifs, il n’y a pas de saint car Dieu seul est Saint…cependant l’équivalent des saints des chrétiens se nomment les justes.
    • Si pas d’incarnation, pas d’unité entre le corps et l’âme.
    • Pas d’Eucharistie : Dieu ne viendrait pas en nous pour nous entraîner avec lui.
    • Pas de baptême dans l’Esprit.
    • Pas de Temple de l’Esprit : par le Christ, depuis la Pentecôte, nous sommes le Temple du Saint Esprit.
    • Pas de Trinité, Dieu en trois personnes.
    • Pas de Rédemption : le Christ nous a sauvé. Si pour les catholiques, les actes sont importants pour participer au Salut, pour les protestants, Jésus nous a sauvé une fois pour toute.
    • Pas de rémission des péchés. Sans le Christ pas de libération des péchés.
    • Pas la Résurrection. Les saducéens ne croyaient pas à la Résurrection ; Jésus est descendu dans le schéol pour relever ceux qui y étaient.
    • Pas de libération apportée par le Christ.
    • -Sans le Christ, on ne saurait pas combien nous sommes aimés de Dieu.
    • -Sans le Christ, pas de vie éternelle : on ne verrait pas la gloire de Dieu à la fin des temps.
    • -On ne serait pas tous frères car enfant de Dieu.
    • -Sans le Christ, il n’y aurait pas de miracle.
    • Je n’aurais pas d’espérance.

 

 

Eclairage du Père François Goldenberg :

Avant le christianisme, il y avait la religion juive et les religions païennes.

Par rapport aux religions païennes, le Christ a apporté :

    • L’amour : le Christ révèle un Dieu d’Amour. Auparavant, les hommes vénéraient des objets, l’orage, les éclairs…Le judaïsme a révélé un Dieu d’amour même si dans la Torah, parole de Dieu traduit par des hommes, il n’y a pas que de l’amour… Le Christ nous révèle un Dieu d’Amour, inconditionnel, miséricordieux (misère-cœur : par son fils, il ouvre son cœur d’amour pour atteindre le plus profond de nos misères.).
    • Jésus, un visage d’homme, qui parle avec autorité. En Christ, on sait que Dieu fait ce qu’il dit : la Parole de Dieu unifiée à l’Œuvre de Dieu.
    • Jésus donne du sens à l’action et à l’intériorité.
    • Quand on demande au Christ quel est le plus grand commandement (parmi les 613), il répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme…et ton prochain comme toi-même. »  Ce double commandement n’en fait qu’un. Le Christ apporte une nouveauté : le « et ».
    • Le Christ humanise l’homme en le déifiant.
    • Le Christ révèle la prédilection de Dieu pour les pauvres : pauvreté matérielle, solitude, spirituelle, affective, morale… Dans le judaïsme, tous les 7 ans, il y avait une année sabbatique (repos de la terre, partage des richesses…).
    • Pour le Christ, aimer Dieu, c’est aimer les pauvres. C’est la priorité de chaque instant.
    • Jésus unifie la vie de chacun (unité et paix se rencontrent). Quand on s’unifie, on se pacifie.
    • Jésus respecte les particularités de chacun et ouvre sur le respect de la vie.
    • Le Christ vient à personnaliser son rapport avec chacun d’entre nous en plus de la notion de peuple. Ex : le berger qui va chercher la brebis égarée.
    • Le Christ indique le respect de la personne. Aujourd’hui, on trahit ce respect à la personne par un individualisme outrancier : le « je » au détriment du « nous ». Jésus ouvre sur le respect de chacun et de chacune, il apporte la paix intérieure et extérieure, en articulant justice et paix. Il donne à vivre une paix sociale.
    • Caractère sacré de l’être humain : temple de l’Esprit. Temple détruit et je le reconstruirai en 3 jours. Il nous envoie l’Esprit de Dieu et nous devenons le sanctuaire de Dieu.
    • Tout homme est une histoire sacrée, l’homme est à la ressemblance de Dieu créateur, …révélé par le Christ.
    • Il apporte une nouvelle approche de la Vérité. La Vérité en Christ est une personne « je suis », pas une idée, une opinion…On est toujours sur le chemin de la vérité, sans jamais la posséder. On est en quête, notre soif n’est jamais étanchée.
    • La victoire et la résurrection sur la mort. Ce n’est pas une notion, c’est un acte de foi et d’espérance mais aussi une rencontre personnelle avec Jésus ressuscité, comme la rencontre des femmes et des pèlerins à Emmaüs. C’est à partir de cette résurrection que l’on a daté l’histoire.

 

Prochain Kfthéo :  samedi 22 janvier 2022
Galette des rois et rois mages !